Test réalisé sur PlayStation 5, après 14h de jeu, avec une version fournie par Konami. Les screenshots utilisés dans ce test ont été fournis par Konami.

Aujourd’hui, je vous propose mon test de Gradius Origins: entre nostalgie et action effrénée.

L’héritage Gradius Origins

Gradius Origins est une compilation de shoot’em up développée par M2 et éditée par Konami. Cette collection rassemble les titres fondateurs des séries Gradius et Salamander (aussi connu sous le nom Life Force selon les régions), ainsi que la version « Gradius III AM Show Version » pour la première fois proposée sur les consoles de salon. Pour rendre hommage à Gradius, Konami a spécialement créé Salamander III, un tout nouvel opus de la licence phrare.

On y donc trouve six jeux historiques plus ce nouvel épisode, et au total sept titres (dont des versions régionales différentes) sont inclus. Du coup on a un total de 18 versions proposées, pour le plus grand plaisir des fans de shmup.

Outre la quantité de jeux, ce qui marque, ce sont les ajouts modernes (dont je vous parle après), tout cela dans l’idée de rendre cette expérience rétro accessible aux néophytes sans léser les puristes de la difficulté.

En bref, Gradius Origins se pose comme un hommage ambitieux (et soigné) aux premiers shoot’em ups de Konami, tout en offrant des outils modernes de confort.

Ça shoote dans tous les sens !

Dans cette collection, le gameplay est fidèle aux originaux mais enrichi de mécanismes modernes pour améliorer l’expérience. Les jeux classiques fonctionnent selon la règle du shoot’em up à scrolling horizontal, parfois mixte, où le joueur pilote un vaisseau, affronte des vagues d’ennemis, collecte des capsules (ou power-ups), et affronte un boss à la fin de chaque niveau. Le système de Power Meter de Gradius (choix de l’amélioration au bon moment selon les capsules) est toujours central.

Ce qui distingue Gradius Origins, ce sont les options de confort : « sauvegarde de l’état de la partie », mode Rewind (reculer le temps), mode invincible, mode entraînement avec paramètres ajustables (nombre de loops, checkpoints, état des power-ups) et une galerie d’images et musiques.

A noter que l’utilisation des options de Rewind ne désactive pas l’obtention des trophées, ce qui fait du trophée platine de Gradius Origins, très accessible.

Ces fonctions ne dénaturent pas le défi proposé par les jeux classiques mais permettent de rendre la courbe d’apprentissage plus douce pour les novices ou les joueurs moins aguerris.

Le nouveau jeu Salamander III apporte aussi des mécaniques récentes : il introduit des affrontements plus spectaculaires, une difficulté calibrée pour la collection, tout en gardant les codes de la série (ennemis/traps/spécificités de vaisseaux). Salamander III offre aussi du multijoueur local à deux, ce qui ajoute une dimension de coopération rare dans ces experiences rétro.

On note aussi que les versions régionales donnent parfois des différences de tir, de rythme, de hitboxs, ou de gestion de la puissance. Gradius Origins permet de choisir entre ces différentes versions, ce qui permet aux amateurs de comparer – ou de choisir celle qui leur convient le mieux. En résumé, le gameplay combine à la fois la fidélité, le défi, la variété, et la maniabilité moderne : une vraie réussite pour ce genre de compilation.

Des pixels remis à neuf.

Les jeux orignaux conservent leur style 2D rétro, sprites, décors défila­tifs, effets lumineux clássiques. M2 a fait un travail de restauration/émulation de haute qualité, assurant fluidité, constance du framerate, netteté des motifs, et respect du style original. En revanche, j’ai noté quelques ralentissements lorsqu’il y a trop d’ennemis et de bullets.

Les arrière-plans sont parfois retravaillés au niveau du contraste, de la profondeur, des effets de lumière modernes pour faire ressortir les éléments. De même, les transitions, les effets de particules ou d’explosion bénéficient d’un lissage discret selon la plateforme, tout en gardant le grain rétro. Sur PS5, cela se traduit par une excellente définition, des textures nettes et un aliasing minimal.

La plus grande valeur ajoutée vient du fait qu’on peut choisir parmi les versions régionales des jeux, ce qui amène aussi des variantes visuelles (palettes, effets d’affichage) selon ces versions. Les puristes apprécieront. Par ailleurs les menus, les écrans de sélection, la galerie etc. sont sobres mais très bien présentés, avec une interface propre, claire, sans fioritures inutiles. L’immersion rétro est renforcée par la musique et les effets sonores originaux, remasterisés ou légèrement nettoyés – mais jamais transformés à outrance, ce qui garde l’identité sonore intacte.

Une GRANDE compilation pour les fans de shoot’em up

Gradius Origins est un excellent recueil pour les fans de shoot’em up retro, et aussi une porte d’entrée presque idéale pour ceux qui veulent découvrir la série. L’équilibre entre fidélité aux originaux et ajouts modernes est bien trouvé. Les jeux classiques gardent leur mordant et leur exigence, mais les modes confort permettent de lisser la difficulté selon ce que vous cherchez.

Gradius Origins

Le rendu visuel flatteur pour du rétro, l’ergonomie des nouvelles fonctions de confort est bonne, et le nouveau Salamander III apporte une motivation supplémentaire pour l’acheter même si vous avez déjà joué aux autres titres. Un bémol peut venir d’un défi parfois très élevé qui ne pardonne pas dans les versions originales, ainsi que de l’absence de certains épisodes plus tardifs de la saga pour ceux qui veulent une compilation exhaustive.

Points positifs :

  • Fidélité aux jeux originaux, rendu graphique et sonore respectueux
  • Nombreux modes de confort rendant l’expérience accessible
  • Nouveau jeu : Salamander III
  • (re)Découvrir les boss de fin de niveaux
  • Variantes régionales disponibles, permettant de choisir selon ses préférences

Points négatifs :

  • La difficulté des titres classiques reste très élevée, même pour certains versants modernes (sans utiliser les options de confort)
  • Absence de certaines entrées tardives de la saga Gradius (Gaiden, V, etc.) pour ceux qui veulent tout
  • Salamander III assez convenu
  • Quelques ralentissements lorsqu’il y a beaucoup d’ennemis et de bullets à l’écran
  • Pas de version physique pour l’Europe
16/20

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