Test réalisé sur PlayStation 5, après 24h de jeu, avec une version fournie par Grindstone.

Aujourd’hui je vous propose un test de Jotunnslayer: Hordes of Hel ou quand stratégie et action se rencontrent dans un univers viking.

Jotunnslayer: Hordes of Hel, un Survivor nordique

Le titre Jotunnslayer: Hordes of Hel débarque après une phase d’accès anticipé sur PC, où le studio slovaque Games Farm, en collaboration avec ARTillery, a peaufiné un concept mêlant mythologie nordique et gameplay “survival‑horde”. Depuis le succès incontesté de Vampire Survivors (qui continue ses mises à jour en tout genre), peu de titres arrivent à égaler le genre.

La version finale est officiellement parue le 3 septembre 2025, avec en plus une sortie sur consoles de salon. Dans le contexte du marché actuel, on peut voir Jotunnslayer comme une réponse « triple‑A » aux nombreux jeux inspirés du succès de Vampire Survivors : même boucle de survie face à des hordes, mais avec une identité forte basée sur les dieux nordiques, les mythes scandinaves et un visuel plus travaillé.

L’équipe de développement a misé sur un système de progression permanent, des héros à débloquer, des pouvoirs divins à cumuler, et une rejouabilité accrue. Ainsi, le jeu ne se contente pas de resservir une recette connue : il tente d’y apporter sa propre saveur, entre légendes de Helheim et action frénétique, comme nous allons le voir ci-après.

Entre mécaniques classiques et originalité

Jotunnslayer: Hordes of Hel s’articule autour d’un système de run rapide (environ 10 à 20 minutes selon la difficulté choisie), où chaque session met à l’épreuve votre capacité à gérer la pression, à choisir les bonnes améliorations, et à survivre face à des vagues d’ennemis de plus en plus nombreuses.

Vous commencez par choisir un héros parmi plusieurs, chacun disposant de compétences uniques et d’un style propre. Ensuite vous entrez dans l’arène, affrontez des hordes, gagnez de l’expérience pour débloquer des pouvoirs aléatoires, tout en remplissant des objectifs (ramasser des objets, survivre à des sorts de chaque zone, etc.) avant d’invoquer le boss final de la zone.

Mais regardons plutôt ce qui change par rapport à une simple boucle “automatique”, que l’on retrouve dans d’autres Survivor-Like. Ici vous avez un bouton de d’esquive, un bouton pour déclencher l’attaque spéciale liée à votre arme, et la possibilité de viser manuellement si besoin, ce qui ajoute un soupçon de skill à une structure qui pourrait être très automatisée.

On vous demandera également de remplir des objectifs comme ramasser des champignons, sceller des failles d’où sortent des ennemis, etc. Les réussir est primordial pour pouvoir invoquer le boss mais aussi pour gagner des pièces notamment qui vous permettront d’améliorer les compétences de vos personnages de manière permanente.

Par ailleurs, le jeu propose des succès in-game qui vous donneront pas mal de pièces si vous les réussissez ! De quoi encore améliorer vos compétences.

De plus ce qui le démarque d’un Vampire Survivors par exemple (la comparaison est inévitable, V.P. étant LA référence du genre), ce sont les différents états que vous pouvez infliger aux ennemis mais aussi subir. Par exemple un état de gel, qui ralentira vos mouvements. Si vous êtes en feu, votre santé décroitera rapidement, etc. Il y a d’ailleurs des objectifs durant les parties qui vont dans ce sens : survivre 2 minutes dans une tempête de feu.

A chaque montée de niveau, on doit choisir entre une bénédiction des Dieux ou une compétence liée à l’arme de base de notre personnage choisi. Ces choix déterminent la montée en puissance et l’orientation de votre run : serez‑vous offensif, défensif, orienté support, zone de dégâts, etc.

Il y a aussi un système de progression permanente (mais qui reste plus classique au genre) : entre les runs vous dépensez des ressources accumulées pour débloquer de nouveaux héros, de nouvelles bénédictions, améliorer les stats globales du personnage ou des dieux. Cela permet de sentir le progrès même quand vous échouez dans une session.

Ces ressources peuvent être aussi utlisées pour acheter d’autres armes (et des costumes mais c’est plus gadget) pour vos personnages. Chaque arme possède une compétence qui se déclenche en appuyant sur un bouton et possède différentes caractéristiques. Vous l’aurez compris, les meilleurs armes sont évidemment les plus chères.

Jotunnslayer: Hordes of Hel, une direction artistique convaincante

Visuellement, Jotunnslayer: Hordes of Hel se distingue nettement dans son genre : contrairement à de nombreux titres du style qui optent pour un pixel‑art rétro ou un visuel minimaliste, ici on a droit à une esthétique beaucoup plus aboutie, sombre, inspirée par la mythologie nordique et l’univers des géants (Jötunn). A l’instar d’Achilles Survivor, Games Farm nous livre une version visuellement très aboutie.

Jotunnslayer: Hordes of Hel

Les arènes, les effets d’armes, les particules, le nombre d’ennemis à l’écran : tout concourt à donner un aspect “massif” à chaque session. Sur PlayStation 5, je n’ai jamais eu le moindre problème de saccade ou de freezes lors d’obtention de trophées (comme c’était le cas sur Achilles Survivor). Les textures sont soignées, et les effets lumineux travaillés. Le rendu de la mythologie nordique, des environnements lugubres, des ennemis façon géants et créatures de Helheim, tout cela participe à une immersion renforcée.

Un excellent survivor-like ?

Jotunnslayer: Hordes of Hel est un bon représentant du genre à la sauce nordique, proposant un mélange convaincant de progression, de fun immédiat et de visuel soigné. Le jeu séduit par son univers, sa direction artistique et ses mécaniques accessibles tout en offrant assez de profondeur pour que l’on revienne plusieurs fois. Notez également que la roadmap de Grindstone prévoit une nouvelle zone (Alfheim), un nouveau Dieu (Nerthus) et un nouveau héro (Archmage).

Points positifs :

  • Direction artistique convaincante
  • Progression permanente satisfaisante
  • Combinaison de mécaniques (héros + dieux + pouvoirs) qui offre des choix intéressants.
  • Une immersion réussie
  • Devoir accomplir certains objectifs pour débloquer des dieux, zones, difficultés, héros

Points négatifs :

  • La boucle de jeu montre vite ses limites : les arènes, les objectifs, les vagues d’ennemis finissent par se ressembler
  • Peu de surprise après plusieurs heures : la rejouabilité est là mais la nouveauté s’estompe
  • Quelques imprécisions dans le contrôle ou le ciblage (notamment manette)
15/20

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