Batman Arkham Knight est le dernier volet qui sera développé par Rocksteady. Après un Arkham Asylum excellent et un Arkham City sublime, le studio a-t-il fait mieux avec Arkham Knight ?
Un nouveau chevalier
L’histoire se déroule un an après les événements d’Arkham City. Dans ce nouvel épisode, c’est l’épouvantail alias Jonathan Crane qui est le commanditaire de toutes les émeutes et crimes se produisant dans la ville de Gotham. En effet, l’épouvantail souhaite noyer Gotham dans un nuage de peur à l’aide d’une nouvelle toxine spécialement conçue pour l’occasion. Aidé par des figures emblématiques tels que le Pingouin ou encore Double-face, Crane donnera du fil à retordre à Bruce Wayne.
Un autre ennemi, le bras droit de l’épouvantail, voudra en découdre avec le chevalier noir : Arkham Knight ou le Chevalier d’Arkham en Français. Ce personnage a été inventé de toutes pièces par Rocksteady et les différentes bandes annonces où trailers présentés montrent un ennemi puissant, connaissant toutes les techniques de combats de Batman. Vous en dire plus que ce que nous avons déjà vu par le biais des vidéos de présentation du jeu (avant la sortie de celui-ci donc) vous gâcherait le plaisir de la découverte.
Il est certain que le scénario manque d’originalité et certains passages seront plus que prévisibles. Toutefois il comporte également son lot de surprises même pour les fans assidus de la licence.
A noter qu’ici, l’aventure se déroule à Gotham, tandis que les deux précédents volets estampillés Rocksteady se déroulaient dans la ville d’Arkham City.
Gotham, ville de grandeur
La ville de Gotham, est d’après Rocksteady cinq fois plus grande que celle présente dans Arkham City. Découpée en trois îles, Bleake Island, Miagani Island et Founders’ Island, Batman pourra largement utiliser sa Batmobile pour les parcourir plus rapidement. Disposées en cercle, et reliées par un pont, elles ne sont toutefois pas toutes disponibles immédiatement, il faut progresser dans l’histoire pour pouvoir fouler leur sol. Au centre de ces îles se trouve la Dame de Gotham qui n’est pas sans rappeler la statue de la liberté.
Au loin, dans la baie de Gotham, on peut apercevoir le manoir des Wayne ainsi que l’asile d’Arkham. Gotham offre autant de possibilités au sol que dans les airs tellement certains gratte-ciels sont immenses, à l’instar par exemple de la tour des Wayne.
Il faut reconnaître que graphiquement le jeu est impeccable, le nombre de détails est impressionnant et les différentes textures changeantes avec l’apparition de pluie ou d’éclairs sont très réussies. Gotham est bien sombre et l’effet d’apocalypse est accru au fur et à mesure que notre chevalier arpente les rues de Gotham pour contrer l’épouvantail.
C’est donc gigantesque même si cette grandeur est vite atténuée lorsque l’on utilise la Batmobile qui nous permet de parcourir rapidement les différents lieux, pour un peu toutefois que l’on sache bien contrôler l’engin, ce qui au début semble assez difficile.
La Batmobile, axe omniprésent d’Arkham Knight
Il fallait s’y attendre (de par toute la campagne de communication de Rocksteady et Warner Bros Interactive Entertainment) : la Batmobile est l’un des axes majeurs d’Arkham Knight. Trop présente selon certains, équilibre parfaitement dosé selon d’autres, je ne vais pas vous cacher que personnellement je me classe dans la première catégorie avec une réserve cependant.
En effet j’ai trouvé que Batman avait recourt à ce bolide trop souvent notamment lors de l’histoire principale, cela m’a un peu dérangé surtout au début. Contrôler la Batmobile n’est vraiment pas intuitif, la faute à des affectations de boutons mal pensé. En effet pour accélérer vous devez appuyer sur et pour freiner sur . La touche quant à elle vous permet de passer en mode combat (j’en parle après). Et c’est bien là tout le problème, la plupart des joueurs sont habitués à freiner avec si bien que lors de courses poursuites effrénées, il n’est pas rare de passer en mode combat alors qu’on voulait simplement freiner un peu.
Pour d’autres joueurs cela n’est pas si important puisqu’ils n’utilisent jamais le frein mais préfèrent relâcher l’accélérateur. Toutefois j’ai trouvé qu’il était plus simple de freiner afin de déraper pour prendre un virage plus facilement.
Par conséquent, très vite, il faut se concentrer sur la gestion de la Batmobile et on perd vite du temps à apprendre son maniement, au détriment d’être concentré sur le reste de l’aventure. Comme dit précédemment, j’émets toutefois une réserve sur cette omniprésence. En effet j’étais parfaitement conscient de ce point avant d’acheter le jeu. Pourquoi se plaindre donc d’un élément dont j’avais connaissance ? Ce n’est d’ailleurs pas pour autant que je n’ai pas pris de plaisir à jouer mais j’avoue que cela m’a un peu agacé d’entendre fréquemment « je dois d’abord trouver un moyen de faire venir la Batmobile ».
Tout comme le chevalier, la Batmobile dispose de son arsenal même si certains se débloquent au fur et à mesure de votre progression dans l’aventure. Ils sont d’ailleurs parfaitement intégrés dans le scénario et vous seront présentés par Lucius Fox à des moments clés de l’histoire.
On peut distinguer deux modes d’utilisation du bolide : le mode conduite et le mode combat. Le mode conduite est le mode par défaut, celui qui vous permet de parcourir notamment Gotham. Il sera utilisé également pour des courses poursuites dans les rues de Gotham et pour certaines énigmes d’Edward Nigma.
Comme dit précédemment la touche sert à accélérer tandis que la touche permet de freiner. Vous pouvez même combiner les deux, à l’arrêt, pour effectuer un départ plus rapide.
La touche permet de passer au second mode, le mode Combat. C’est dans ce mode que vous pourrez en découdre avec les différents tanks de la milice présents sur les différentes îles et obéissants au Chevalier d’Arkham. Ils sont eux aussi parfaitement intégrés au scénario et font même l’objet de quêtes annexes (il faudra tous les détruire afin de rendre le contrôle de chaque île aux forces de l’ordre).
Un premier constat que l’on peut faire est que nous sommes obligés de maintenir la touche pour rester en mode combat… Pourquoi ne pas avoir mis un mécanisme de passage d’un mode à l’autre avec une simple pression sans être obligé de garder cette touche appuyée ? Cela peut être vite gênant quand il faut user de tous les gadgets pour combattre. Hormis ce détail la maniabilité est parfaite, la Batmobile se déplace de droite à gauche et vers l’avant et l’arrière avec une facilité déconcertante (bien que lente toutefois mais c’est normal).
La touche permet de mitrailler les ennemis avec le canon vulcain tandis que la touche permet d’assener un coup puissant avec le canon 60mm. Avec les bonnes améliorations vous pourrez également lancer un virus (touche ) aux drones (leur nombre augmente au fur et à mesure que vous améliorez votre Batmobile) ce qui permet d’en faire des alliés. La touche permet de lancer une impulsion électromagnétique (ou EMP pour Electro-Magnetic Pulse) ce qui a pour effet de rendre inerte pendant un laps de temps les tanks proches. Enfin la touche permet de lancer un barrage de missiles autoguidés qui iront sur les ennemis ciblés et les détruiront instantanément.
Les trois derniers gadgets nécessitent de l’énergie. La jauge correspondant augmente au fur et à mesure des ennemis détruits mais peut diminuer si vous subissez des dégâts. Les tanks possèdent tous un point faible identifiable par une couleur violette. En utilisant le canon vulcain sur cette zone, vous détruisez le char d’un seul coup. Appelés coups critiques, ces actions vous permettent en plus de charger votre jauge d’énergie de manière plus importante.
Enfin des propulseurs, utilisables avec le Joystick Gauche et la touche permet à la Batmobile de faire des « pas chassés » vers la droite ou gauche et vers l’avant ou l’arrière. C’est très utile pour éviter les tirs ennemis. A noter d’ailleurs que ceux-ci sont indiqués sur l’écran par une ligne en pointillé. Elle est de couleur blanche au moment de viser puis de couleur rouge au moment du tir. Vous savez donc dans quelle direction les tirs vont être envoyés et pouvez par conséquent les éviter plus facilement.
C’est en mode combat également que vous pourrez utiliser votre treuil électrique pour un tas de choses : accrocher la Batmobile pour la faire descendre dans un trou, tirer pour effondrer un mur ou faire descendre un support, ouvrir des passages en envoyant de l’électricité par le biais de celui-ci, etc. Le treuil sera très utile pour résoudre bon nombre d’énigmes de Nigma qui fait son grand retour dans cet épisode. Enfin la touche Haut permet de scanner l’environnement. Là aussi il vous permettra de récupérer quelques trophées de l’Homme-Mystère.
Batman peut appeler à tout moment son véhicule à l’aide de la touche . C’est très utile et cela fonctionne la plupart du temps plutôt bien. Il m’est arrivé cependant de devoir aller chercher mon véhicule en planant car il était coincé dans un mur. Cela reste assez rare (trois fois) mais c’est suffisant pour le souligner.
Que ce soit en mode combat ou en mode course, vous ne serez pas souvent gênés par les décors. En effet la plupart sont destructibles et ainsi il subsiste parfois des incohérences. Par exemple quand vous cassez tous les piliers d’un pont mais que celui ne tombe pas. Toutefois si ces mêmes éléments avaient été solides dans le but d’apporter plus de cohérence, il aurait été encore plus difficile de manier la Batmobile. Cela aurait pu être frustrant je pense de se retrouver coincé entre deux pilonnes ou autre objet non destructible.
L’arsenal de Batman
Du côté de Batman, les habitués des épisodes Arkham Asylum et Arkham City ne seront pas dépaysés. On retrouve très vite le bat-grappin, le gel explosif, le décodeur, le brouilleur, etc. A noter qu’ici vous commencez l’aventure avec la plupart des gadgets à l’exception de deux que vous trouverez plus tard (dont un obligatoirement en suivant l’histoire). Pour les habitués du jeu cela ne posera donc pas de problèmes même si certains affectations de touches ont été modifiées (ex : la flèche haut pour activer le mode détection).
En revanche les nouveaux joueurs ne connaissant pas les deux précédents opus pourront être perdus. Peu de choses sont expliqués à part dans certains passages clés. Il faudra donc qu’ils cherchent par eux-mêmes ou qu’ils regardent les mini-vidéos explicatives dans le menu d’amélioration des armes (accessible via le touchpad).
Au programme des nouveautés, on retrouve le synthétiseur vocal permettant d’imiter la voix d’un ennemi pour demander à ses sbires d’effectuer des tâches particulières. C’est bien trouvé et cela permet d’apporter une touche de réflexion pour certaines énigmes et passages de l’aventure.
Comme la Batmobile est omniprésente dans le jeu, Rocksteady a eu la brillante idée d’ajouter une commande à distance. Cela vous sortira de pas mal de situations fâcheuses. A noter qu’il est aussi plus facile de planer, les développeurs ayant rendu ce mécanisme plus souple notamment en permettant de remonter un peu plus haut que la normale.
Bien entendu ces gadgets vous seront utiles en mode combat. Comme à l’accoutumée, ils sont disponibles via des touches de raccourcis. Par exemple + vous permettra de lancer sur un ennemi une décharge électrique. Si vous utilisez à place de vous pourrez utiliser votre grappin pour désarmer un ennemi. On retrouve également le classique contre (disponible avec quand un ennemi va vous taper). Ces contres possibles sont visibles à l’aide d’indications présentes au-dessus de la tête du ou des ennemis concernés. En bleu elles signifient que vous pouvez les contrer, en jaune que vous pouvez les esquiver et en rouge celles qui sont presque impossibles à éviter.
Le principe de freeflow est toujours présent et vous permet de remplir une jauge qui débloque au fur et à mesure plusieurs types d’éliminations. Même si certaines sont connues, d’autres sont toutes nouvelles. C’est le cas des éliminations environnementales qui vous permettent par exemple de neutraliser un émeutier avec la Batmobile, si celle-ci est toutefois à proximité.
Comme présenté dans les vidéos et trailers bien avant la sortie du jeu, il est possible également d’incarner d’autres personnages comme Catwoman ou Nightwing. En réalité cela se passe dans des zones bien distinctes et pendant des missions spécifiques. Il n’est pas question ici d’incarner un autre personnage et de faire le jeu entièrement avec lui. Par le biais de cette nouveauté, Rocksteady a également introduit les éliminations en Duo. Ce sont les mêmes choses que les éliminations avec la Batmobile.
Il y a également d’autres nouveautés comme la multi-élimination d’ennemis : vous éliminez un ennemi, vous en choisissez un autre et ainsi de suite jusqu’à trois au total. Ce nombre peut être augmenté grâce à des améliorations. Je ne vais pas énumérer ici la liste complète des nouveautés associées aux combats classiques et au combat de type prédateur, mais certaines sont bien trouvées et vous réserveront quelques surprises.
Sans vous en dire plus également, vous rencontrerez sur votre chemin d’autres types d’ennemis qui vous poseront problèmes si vous ne faites pas attention.
Une bonne durée de vie
En ligne droite, comptez une dizaine d’heures pour terminer l’aventure principale. Mais s’arrêter là serait bien dommage tant les quêtes annexes (certaines redondantes certes) vous apportent plus de contenu et vous permettent de côtoyer certains ennemis bien connus comme Le Pingouin ou encore Doufle-Face.
Edward Nigma est encore présent et a placé dans toute la ville ses fameux trophées et énigmes à déchiffrer. Au nombre de 243 (certaines même en cachent plusieurs) vous aurez largement de quoi faire. Vous pouvez d’ailleurs interroger ses sbires (de couleur verte) pour apprendre leur emplacement. Ils sont présents sur la carte et se voient d’assez loin.
Il y a également d’autres nouveautés liées à ce personnage dont je préfère vous laisser le plaisir de la découverte. Mais ce n’est pas tout, puisque régulièrement vous débloquerez des défis R.A. (réalité augmentée) dans le jeu. Outre l’aspect sympathique (certains correspondent plus ou moins au défis challenges et prédateurs des précédents opus), ils vous apprendront par exemple les rudiments de la Batmobile ou encore quelques techniques pour les combats en mode prédateur.
De manière générale la plupart des quêtes annexes sont disponibles sur la carte une fois que vous les avez découvert (vous devez en clair passer à côté). Toutefois au fil du temps certains se débloquent également.
Si en plus vous aimez les trophées, deux parties vous seront demandées pour obtenir le platine par le biais d’un mode « Nouvelle Partie+ ». De plus terminer toutes les quêtes à 100% vous permettra de voir une fin secondaire.
Enfin les DLC apportent un peu plus de contenu sans être pour autant extraordinaire (voir ci-après pour un avis des deux premiers).
Enfile ton costume Batou, on sort ce soir !
Selon certaines enseignes, les packs suivants étaient disponibles : missions cauchemars de l’épouvantail, histoire d’Harley Quinn et histoire de Red Hood. Tous ces packs sont bien entendus disponibles dans le Season Pass qui a du mal à passer chez la plupart des joueurs (40€ toute de même).
Le prix est, il est vrai, quelque peu exagéré. On nous promet du contenu gratuit tous les mois pendant six mois comme par exemple des costumes pour Batman et pour la Batmobile. On se demande alors quel est l’intérêt de changer de costume dans six mois alors qu’on aura déjà terminé le jeu ? Sachant qu’en plus le DLC Batgirl arrive la semaine prochaine, que vas nous proposer Warner Bros et Rocksteady par la suite ? Des défis challenges ? Une autre histoire mettant en avant d’autres méchants ou d’autres protagonistes présentés dans Arkham Knight ? Je reste sceptique sur le futur contenu.
Ayant cependant acquis ce passe, je vous proposerai bien évidemment des tests, si toutefois le contenu est conséquent (pas question de proposer des tests des différents costumes ou sur des défis qui sont bouclés en 30 minutes…).
Du côté de la bande-son et de la musique, les fans de la licence ne seront pas dépaysés. Les musiques collent bien au thème et ne sont pas pénibles. Les bruitages quant à eux sont familiers pour les afficionados et sont très corrects.
Batman hausse la voix
Le doublage Français est comme toujours d’excellente facture. On retrouve les voix désormais bien connues d’Adrien Antoine (Bruce Wayne/Batman), Vincent Violette (L’épouvantail), Valérie Siclay (Harley Quinn), Martial le Minoux (Edward Nigma, l’Homme-Mystère), etc.
Encore une fois je regrette (et ça commence de plus en plus à me saouler en fait), que l’on ne puisse pas choisir dans les options les voix anglaises comme ce peut être le cas dans The Last of Us ou encore Uncharted.
Quand les trophées imposent de terminer le jeu plusieurs fois (deux fois ici donc) j’aime bien modifier le doublage. Par exemple sur Uncharted je commençais l’histoire en sélectionnant français, puis anglais sous-titré français et enfin anglais sous-titré anglais. Mine de rien cela permet de comprendre certaines expressions et certains mots que je ne connaissais pas. Autant joindre l’utile à l’agréable.
Ici donc on est cantonné à du français (sous-titré ou non) et c’est tout. C’est d’autant plus rageant que si ma console était en Anglais, le jeu l’aurait été tout autant… J’espère que les développeurs changeront leur attitude sur ce point d’autant que (même si je n’y connais pas grand-chose) côté programmation ça doit pas bien être compliqué.
Harley Quinn
Ce pack de missions met en scène comme son nom l’indique Harley Quinn. Malgré de bonnes idées (mode détection spécifique, des gadgets appropriés comme la boite à surprise ou le gaz hilarant), ce DLC est très court. Il faut compter entre 20 et 30 minutes pour en venir à bout. Même si celui-ci est présent dans toutes les boites des jeux physiques, on sent que le concept n’a pas assez été exploité.
Le but d’Harley Quinn est de libérer Poison Ivy sur une demande de l’Epouvantail. Le doublage est excellent et les graphismes du même acabis que l’aventure de Bruce Wayne mais on reste cruellement sur notre fin. Les combats sont (trop) simples, et éliminer les ennemis (même par groupe) est un jeu d’enfant. Un mode « Furie » permet en plus de venir à bout des policiers (protégeant la prison d’Ivy) avec une facilité déconcertante.
J’ai apprécié ce DLC mais je l’ai apprécié rapidement, le concept aurait pu être mieux exploité et Rocksteady aurait pu nous proposer une aventure à la durée de vie plus conséquente (comme celle de Batman Arkham City par exemple).
A noter qu’un tout petit trophée d’argent se gagne en terminant ce pack.
Missions cauchemars épouvantail
Les missions cauchemars de l’épouvantail sont ni plus ni moins que des défis R.A. (réalité augmentée). Au nombre de trois, vous devez esquiver à l’aide de votre batmobile les pièges dressés contre vous. Une fois la course terminée vous devez affronter l’épouvantail.
Ce pack se termine en à peine 30 minutes et un trophée vient couronner le tout. Ce pack comporte de bonnes idées qui ne sont pas présentes dans l’aventure principale mais force est de constater que le contenu est bien maigre.
Ces missions vous permettent également de cumuler des étoiles qui seront comptabilisés pour les trophées du jeu principal. Une bonne nouvelle donc pour ceux qui ont un peu de mal à obtenir le score maximum dans les autres défis.
J’espère que le prochain DLC, « une histoire de famille » sera un peu plus riche mais vu son prix (6.99€) j’en doute fort…
Conclusion
Rocksteady conclut la trilogie des Batman Arkham avec brio, en proposant un titre avec une réalisation technique impressionnante. Bien entendu il comporte quelques défauts (Batmobile trop présente, antagonistes secondaires pas assez mis en avant, histoire prévisible, etc.) mais pas assez pour dénaturer le jeu lui-même. En revanche étant donné que c’est le dernier épisode du studio, les développeurs auraient pu prendre plus de risques quitte à bousculer les codes habituels.
L’aventure est prenante, le scénario bien ficelé, les quêtes annexes intéressantes, mais on ne peut s’empêcher (Batmobile écartée) de penser que nous sommes dans quelque chose de déjà-vu. On est donc amener à penser que ce titre a vraiment été réalisé pour les fans sans prendre en compte les nouveaux joueurs et sans pour autant risquer de sortir des sentiers battus.
Me plaçant dans la première catégorie, il est donc normal que j’ai personnellement beaucoup apprécié cette aventure, et j’espère que vous l’apprécierez autant que moi, mais je pourrai tout à fait comprendre ceux qui ne l’ont pas trouvé à leur goût.
Les plus :
- Nouveaux ennemis
- Commencer l’aventure avec tous les gadgets
- Les combats en duo
- Un scénario bien ficelé
- Edward Nigma, une marque de fabrique qui fonctionne encore
- Une aventure techniquement au point
- Des quêtes annexes vraiment prenantes
- Visuellement dantesque
- Un doublage de bonne facture
- Arkham Knight
Les moins :
- Batmobile difficilement maniable au début
- L’utilisation des gadgets peu expliquée
- Quelques freezes lors de courses poursuites
- Batmobile trop présente dans le scénario principal
- Un Season Pass au prix élevé
- Contenu du Season Pass flou
- Dernier épisode de Rocksteady
- Des ennemis charismatiques au second plan
- Impossibilité de choisir les voix anglaises