Celles et ceux qui me lisent et me suivent sur les réseaux savent que le genre shoot’em up est l’un de ceux que je préfère le plus dans les jeux vidéo. Aussi j’ai eu l’occasion de tester récemment Remote Life, premier jeu du studio Next Game Level. Je vous livre ici mon avis sur le titre.

Aux commandes, Mario Malagrino

Remote Life est un jeu qui a été créé par le studio Next Game Level et aux commandes de ce dernier, Mario Malagrino. Mais c’est aussi le designer, concepteur, développeur de Remote Life. Il a porté son projet de bout en bout, seul. C’était important de le préciser pour la suite du test.

Comme dans de nombreux jeux du même genre, il ne faut pas s’attendre à une révolution du côté du scénario. Ici, une ruche extraterrestre se dirige droit vers la planète Terre. Le seul moyen pour l’arrêter c’est (vous entre autre et) de la détruire depuis l’intérieur.

Vous incarnez John Leone et devait empêcher cette menace d’arriver à ses fins.

Un twin-stick shooter comme on les aime

Remote Life est un twin-stick shooter. Le joystick de gauche sert à déplacer votre vaisseau verticalement ou horizontalement tandis que le droit sert à diriger vos tirs. Son utilisation sera primordiale et nécessaire car des ennemis arriveront parfois de l’arrière. De plus, il sera parfois difficile d’atteindre des ennemis sur les bords de l’écran sans diriger votre tir correctement.

Au début du jeu, vous ne pouvez sélectionner qu’un seul vaisseau mais au fur et à mesure que vous complétez les missions (=niveaux), vous pourrez en obtenir deux autres qui seront plus rapides et plus petits.

Du coté de l’armement, vous disposez de 3 tirs de base différents et d’une arme spéciale (comme les missiles). Ces armes sont placées dans des slots A, B, C et D. Dans vos missions, vous pourrez en ramasser d’autres qui viendront dès lors remplacer le slot correspondant. Si ces nouvelles armes sont plus puissantes, elles ont aussi une durée d’utilisation symbolisée par une barre de progression à l’écran. Une fois l’arme vidée, vous rebasculez sur l’arme de départ.

J’ai trouvé que certaines armes étaient trop difficiles à jouer et même dans certaines situations, elles vous empêchaient de toucher les ennemis. Il est donc bon de juger si oui ou non vous souhaitez la ramasser.

Le jeu regroupe 4 niveaux de difficulté et même en facile, le jeu n’est pas si simple. Si vous vous faites toucher , vous perdez une vie sur les 5 disponibles. Heureusement vous pouvez ramasser des cœurs durant vos missions qui vous octroient une vie supplémentaire. Qui plus est, vous n’êtes pas obligé de faire le jeu d’une traite, une fois la mission terminée, vous débloquez la suivante et pouvez la sélectionner à loisir ensuite.

Des airs de shoot’em rétro

Mario Malagrino ne s’en cache pas, dans Remote Life, il a pris tout ce qu’il aimait dans les jeux de shoot rétro (Gradius par exemple) pour les mettre dans sa création. Ce qui saute aux yeux la première fois est la vitesse du vaisseau et le fait que l’on doive attendre, dans certaines missions, que des portes s’ouvrent pour continuer (tout en étant assailli par les tirs ennemis). Une fois qu’on est habitué, c’est finalement assez facile de passer.

La direction artistique du jeu est superbe ! Les décors sont très variés dans la ruche, et les boss, dont les combats se font en plusieurs phases, assez bien fichus. Chose particulière, on ressent une ambiance oppressante dans les différentes missions. Je ne sais pas si c’est la D.A. qui produit cet effet mais c’est très réussi !

On notera également la variété des missions. En effet sur les 18 niveaux proposés par le jeu, certains ne se jouent pas comme un shoot’em up à défilement horizontal classique. Vous progressez dans une zone ouverte où vous devez trouver des halos de lumière à détruire. Une carte est affichée en haut à droite de votre écran et vous indique où se trouve ces halos. Dans un autre niveau également, vous devrez protéger un vaisseau allié des tirs ennemis. S’il est détruit, la mission se termine.

En revanche, petit bémol sur la musique, qui même si très entrainante, reste assez redondante.

La renaissance d’un genre ?

J’ai adoré joué à Remote Life : le jeu est beau, oppressant, les mécaniques de gameplay sont variées, les niveaux soignés et les combats de boss géniaux. Quand on sait qu’il y a un seul homme derrière ce jeu, c’est quand même assez impressionnant quand on voit le résultat. Le jeu propose une durée de vie plus correcte et les missions sont loin d’être aussi simples que l’on pourrait le penser. Si vous n’y aviez pas encore joué, je ne saurais que trop vous le conseiller, d’autant que sa suite arrivera très bientôt (visiblement fin 2022).

test remote life conclusion scaled

Points positifs :

  • Décors soignés
  • Des boss géniaux
  • Niveaux et variés
  • Plus difficile qu’il n’y paraît
  • Ambiance oppressante
  • Pas obligé de faire le jeu d’une traite

Points négatifs :

  • Bande-son répétitive
  • Pas de système de score
  • Quelques niveaux aux décors identiques
17/20

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