Après avoir testé il y a quelques mois Another Fisherman’s Tale, je vous livre mon avis sur le premier opus développé par InnerspaceVR, A Fisherman’s Tale.
A Fisherman’s Tale, un jeu français !
Je vous le disais dans mon test de Another Fisherman’s Tale : je n’avais jamais joué à « A Fisherman’s Tale« , premier opus développé par InnerspaceVR (studio Français spécialisé dans les jeux VR).
A noter que le jeu a été développé en coproduction avec ARTE France, avec le soutien du CNC, la ville de Paris, New Media et BPI France. Rien que ça.
C’est désormais chose faite depuis la semaine dernière. En effet A Fisherman’s Tale est disponible sur PS VR2 depuis quelques jours (31 août), 4 ans après sa sortie sur PS4 VR.
Le jeu vous met dans la peau de la marionnette de Bob, un pêcheur.
A Fisherman’s Tale, un jeu coup de cœur
A Fisherman’s Tale raconte l’histoire de Bob qui vit dans une maison accoudée à un phare. A ses heures perdues, il construit une maquette, réplique de sa maison et du phare. Et dans cette maquette, il y a sa réplique, une marionnette de pêcheur. Mais aussi une autre maquette de la maison et du phare.
Vous l’aurez compris, tout est imbriqué à l’infini… ce qui permet aux créateurs de proposer des énigmes reposant quasiment sur un seul concept : la taille des objets qui paraissent tantôt grandes si vous les prenez dans votre environnement et les donner à la marionnette de votre maquette, tantôt petite si vous prenez les objets dans votre maquette.
Vous incarnez la marionnette de Bob et non pas le pêcheur lui même. Après une nuit agitée, vous vous réveillez dans la peau de la marionnette, dans la maquette. Et lorsque vous ouvrez la fenêtre, vous voyez le vrai Bob. Le but du jeu est d’allumer le phare pour sauver un pêcheur en danger, qui a pris la mer contrairement aux recommandations faites par la météo locale.
Jouer le rôle de la réplique vous octroie certaines prédispositions dans la manipulation d’objet. En effet vous pouvez lancer vos mains pour attraper des objets éloignés.
Une fois la mécanique acquise, les énigmes s’enchaînent sans sourciller ou presque. Le dernier niveau est assez retord mais reste avec le recul finalement assez logique.
Une expérience intéressante, mais trop courte
Le jeu est découpé en 6 parties (4 chapitres, un prologue et un épilogue) mais reste malheureusement trop court. Vous bouclerez l’aventure en moins de 3h. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi A Fisherman’s Tale propose un trophée platine alors que Another Fisherman’s Tale non…
Certains trophées demanderont un peu de réflexion et de recherche et permettent de rallonger la durée du titre sans artifices. Je vous conseille d’ailleurs de lire la description et d’essayer de les faire sans guide si vous le pouvez : ça rallongera la durée du titre, vous fera réfléchir et c’est assez amusant à faire pour le coup.
Les décors sont simples mais suffisamment détaillés pour qu’on se mette à la peau du personnage. Les graphismes sont colorés et très cartoonesques. J’ai été assez séduit personnellement.
En revanche, nous sommes systématiquement dans des espaces assez confinés, ce qui rend les déplacements et la manipulation d’objet parfois frustrante. On s’y fait vite et on arrive à trouver quelques astuces pour que cela ne devienne pas gênant.
Vivement les prochaines aventures de Bob !
Je ne vais vous mentir. J’ai adoré A Fisherman’s Tale. C’est une expérience rafraichissante. Ses énigmes reposant sur un concept de grandeur et de taille m’ont rapidement séduit, beaucoup plus que les énigmes de sa suite. Non pas qu’elles soient mauvaises bien au contraire, mais j’ai tout simplement trouver l’idée géniale. Si vous n’y aviez jamais joué, A Fisherman’s Tale est une expérience à faire absolument, sur PS4 VR ou PS VR2.
Avec tout ça, j’attends impatiemment la prochaine aventure de Bob, en espérant qu’InnerspaceVR planche déjà sur le sujet.
Points positifs :
- Un jeu à faire absolument !
- Des graphismes réussis
- Le doublage français de qualité
- Des énigmes superbes reposant sur un seul concept
- Pas de motion sickness sur ce titre
Points négatifs :
- Trop court (3h, platine en poche)
- Quelques soucis de manipulation de la main
- Caméra capricieuse parfois