Aujourd’hui, je vous propose le test de Crashbots, un auto-runner dans lequel un robot doit atteindre la sortie en évitant toute sortes d’obstacles.

Les origines de Crashbots

Initialement Crashbots était sorti sur le Play Store (smartphones sous Android). Développé par Neonchimp Games et édité par Evgeniy Kolpakov (Sometimes You), Crashbots est un « auto runner ». Votre robot court sans arrêt et le but premier sera d’arriver à la fin du niveau, en évitant les obstacles et en ramassant certains objets. Si vous avez joué à Joe Danger 1 et 2, ou encore « Run Sackboy ! Run ! », vous ne serez pas dépaysé.

test crashbots introduction scaled

Un jeu qui manque de rythme

Dès les premiers instants, ce qui pêche dans Crashbots est la maniabilité. Dans un auto-runner, vous vous attendez à ce que la course soit rythmée et assez rapide. Ici ce n’est pas le cas. Les obstacles que vous devrez éviter, notamment en utilisant votre jetpack ou en glissant, doivent être anticiper au maximum.

Quand on prend en compte ce paramètre, finalement le jeu est moins dur qu’il n’y parait ou qu’il pourrait être dans un auto-runner un peu plus rapide.

Dans chaque niveau, vous pouvez déplacer le robot de gauche à droite, comme sur une route à plusieurs voies. Mais là encore, l’action peine à répondre rapidement. Il y a toujours ce petit laps de temps qu’il faut anticiper pour que l’action soit prise en compte. J’ai trouvé que cela cassé beaucoup la dynamique.

Une bonne durée de vie ?

Si vous arrivez à passer cette première mauvaise impression et ce manque de rythme, et bien sachez que Crashbots peut proposer une durée de vie assez correcte. En réalité tout dépend de ce que vous recherchez. Il y a 125 niveaux et à chaque fois avec des objectifs. Si vous souhaitez uniquement terminer le jeu, vous en aurez pour environ 5 heures. Mais si vous souhaitez réaliser tous les objectifs de chaque niveau, alors il vous faudra prendre votre mal en patience. Certains niveaux se révèlent assez retords par rapport à d’autres.

Parmi les objectifs on note de finir le niveau en ramassant les 3 étoiles, de terminer sans se faire toucher, ou encore par exemple de passer la ligne d’arrivée avant un temps donné. Si en plus de ça vous voulez décrocher le platine, comptez une trentaine d’heures (selon les guides). Par ailleurs certains niveaux cachent des pièces de robots que vous pourrez ramasser pour débloquer d’autres machines (5 au total) depuis l’écran de sélection.

Les 125 niveaux sont regroupés dans 5 mondes différents, tous se terminant par un boss. Du côté des modes, vous aurez le choix entre « World Mode » (le mode histoire en somme) ou « Endless Mode », un mode où vous devrez réaliser le meilleur score possible.

Crashbots se crashe ?

Malgré le manque de rythme et une maniabilité peu convaincante, vous pouvez passer un bon moment sur Crashbots (oui, oui). Il n’arrive clairement pas au même niveau que la série « Joe Danger » mais Crashbots propose une belle durée de vie si l’on cherche à réussir tous les objectifs de chaque niveau.

De plus les graphismes sont assez jolis et collent parfaitement à l’univers du jeu. Les pièges et autres obstacles sont lisibles et on ne peine pas à les éviter, si on anticipe suffisamment les actions à réaliser.

Et vu son faible prix (9.99€ sur le PlayStation Store et 19.99€ en édition physique chez Red Art Games), c’est un jeu qui pourrait vous intéresser… à vous de voir.

test crashbots conclusion scaled

Points positifs :

  • Belle durée de vie si on le veut
  • Un mode « Endless »
  • Les mondes qui se terminent par un combat de boss
  • Finalement assez joli
  • Faible prix

Points négatifs :

  • Gros manque de rythme
  • Pas possibilité d’envoyer son score en mode « Endless »
11/20

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