L’année 2023 a commencé pour moi sur le thème des shoot’em up, un genre que j’adore. Wings of Bluestar est le 4ème shoot auquel je joue cette année, et je vous propose son test aujourd’hui.
Une histoire bien ancrée dans le jeu
Wings of Bluestar est développé par Shinu Real Arts et édité par Eastasiasoft. Apparemment c’est le premier jeu de ce studio de développement.
Comme tout shmup qui se respecte, Wings of Bluestar a une histoire. Au centre de celle-ci, une intelligence artificielle nommée Brain, découverte par tout un peuple. Si, à ses débuts cette IA était profitable à toute la population, au fil du temps, elle a fini par évoluer et souhaitait ne faire qu’un avec cette civilisation. S’ayant vu refuser cette proposition, Brain se retourna contre le peuple qui l’avait découvert et accueilli.
C’est le point de départ du jeu. Le scénario est omniprésent dans le jeu. Dans le mode histoire, les différents mondes sont ponctués de scènes avec des dialogues entre les deux personnages que vous pouvez incarner et les commandants de la base spatiale qui sont en charge d’éliminer Brain.
Du côté des dialogues, vous serez même amené à faire des choix, qui auront un impact sur les différentes fins du jeu.
Le choix aussi dans le gameplay
Wings of Bluestar propose d’incarner deux personnages différents (Aya et Zarak) conduisant un vaisseau avec des caractéristiques propres. En cours de jeu vous pourrez récupérer des modules complémentaires, en tuant des ennemis. Et ces modules sont là aussi différents. J’ai une préférence pour le second vaisseau, celui de Zarak. Ses modules peuvent se déplacer en arc de cercle, de l’avant vers l’arrière (et inversement) et il propose une meilleure attaque. Il faut dire que le vaisseau d’Aya est plus orienté défense (comme celui de R-Type avec des boucliers permettant d’absorber les bullets).
Il y a également d’autres bonus laissés par les ennemis morts. Certains permettent de gagner plus de score, d’autres augmenteront la puissance des vos armes à feu. Enfin un dernier bonus, représenté par une étoile jaune et nommée « Risk Star », vous permettront d’acheter vis une boutique des crédits supplémentaires ou tout simplement de débloquer d’autres modes de jeu : boss rush, succès, banque de sons, etc.
Les étoiles sont là pour récompenser votre prise de risque. Elles apparaissent souvent proches d’autres ennemis et ne restent pas très longtemps à l’écran.
Dans chaque niveau, vous pouvez aussi récupérer des pièces de puzzle (6 au total par niveau) qui vous permettent de gagner un bonus de « Risk Points ». Chacun des 8 mondes se termine par un combat de boss. De manière générale ils sont plutôt bien faits.
Chose à savoir lorsque vous jouez, maintenir le bouton de tir ralentit votre vaisseau. Parfois c’est très utile mais parfois il faudra appuyer de façon répétée sur la touche de shoot, pour être plus rapide et ainsi esquiver les tirs ennemis (surtout dans les difficultés les plus élevées). Chaque vaisseau possède également une attaque spéciale, et dévastatrice, (il faut maintenir ).
Un titre qui se brûle les ailes ?
Wings of Bluestar est un shmup sans prétention qui propose une histoire riche et vous implique directement dans le scénario par le biais de ses choix. C’est le seul point, selon moi, avec lequel Wings of Bluestar arrive à se démarquer de ses concurrents. Cependant, j’aurai préféré un titre un plus nerveux, avec moins de lourdeur. C’est le sentiment qui m’est le plus revenu en jouant. On a vaguement l’impression que notre vaisseau n’en fait point.
Wings of Bluestar peut aussi se targuer de proposer un mode deux joueurs (localement). Personnellement je n’ai pas pu l’essayer mais c’est peut être quelque chose qui vous plaira si vous avez tendance à jouer avec votre famille/collocataire/pote.
Points positifs :
- Un mode histoire avec des choix
- 2 personnages sélectionnables
- On peut jouer à 2 en coopération locale
- Du contenu supplémentaire à débloquer avec les Risky Stars
Points négatifs :
- Impression de lourdeur constante
- Problème de visibilité
- Les armes qui ne peuvent pas être modifiés
- Une traduction pas toujours bien faite