Test réalisé sur , après 8h de jeu, avec une version fournie par PS5.
Nikoderiko: The Magical World est un jeu de plateforme inspiré par les célèbres Donkey Kong County et Crash Bandicoot et le moins que l’on puisse dire, est qu’il respire les années 90 !
Nikoderiko, un jeu venu tout droit des années 90
Nikoderiko: The Magical World est un jeu de plateforme coloré développé par VEA Games et édité par Knights Peak. Il raconte l’aventure de Niko, une mangouste exploratrice, et de Luna, son acolyte, qui partent sauver une île enchantée des sombres desseins du Baron Grimbald.
Inspiré des classiques du jeu de plateforme des années 90 (Crash Bandicoot, Donkey Kong Country pour ne citer qu’eux), le jeu propose une histoire simple mais charmante, idéale pour des joueurs de tous âges. Mais c’est surtout un jeu qui peut se partager en famille puisque la coopération locale est proposée.
Un gameplay perfectible
Dans Nikoderiko, le joueur se déplace sur une carte du monde composée de sept zones thématiques, chacune comportant plusieurs niveaux et un boss final. Les mondes ne sont pas immédiatement disponibles et il faudra terminer chaque niveau pour débloquer le suivant et ainsi de suite. A noter que chaque monde se termine par un combat de boss.
Le gameplay repose sur des actions de base comme le saut, la glissade ou encore l’attaque au sol. Si de prime abord vous utiliserez la glissade ou l’attaque au sol pour tuer vos ennemis, sachez qu’il existe d’autres moyens pour s’en débarasser. Enfin, vous pouvez vaincre les ennemis grâce à des montures spéciales, comme Boaris le sanglier ou Todd le crapaud. Ces montures permettent aussi d’accéder à de nouvelles zones ou de surmonter des défis spécifiques. Elles sont disponibles à tout moment dans chaque niveau (en tout cas en mode facile) et dans les premiers niveaux, un tutoriel vous expliquera comment les utiliser.
Vous pouvez également ramasser certains objets comme des tonneaux, pour les lancer ensuite sur les ennemis. Parfois ce sera même primordial.
Depuis la carte du monde, où vous naviguez entre les niveaux, vous pouvez choisir le personnage de votre choix : Niko ou Luna. Les deux ont les mêmes actions de gameplay. En réalité, Luna, n’est disponible que pour justifier le mode coopératif. Ce mode est entièrement local, exit donc les invitations à avec un copain qui habite loin de chez vous. En revanche, c’est le jeu parfait si vous souhaitez jouer en famille.
Le jeu se distingue également par des combats de boss variés, qui renforcent l’aspect progression et demandent souvent des stratégies spécifiques pour être vaincus.
Globalement, j’ai trouvé que parfois le gameplay était un peu lourd notamment lorsqu’il s’agit de sauter de parois en parois pour atteindre un point plus haut. Ca manque un peu de fluidité même en mode performance.
Nikoderiko : entre univers haut en couleur et musiques percutantes
Les graphismes de Nikoderiko sont particulièrement soignés, avec des décors en 2D qui se combinent à des passages en 2.5D pour ajouter de la profondeur à l’exploration. En réalité, ces passages en 2.5D ne servent que de transition et sont situés le bien souvent en fin de niveau.
Chaque monde bénéficie d’une direction artistique unique et d’une palette de couleurs qui créent une ambiance immersive. Les différents mondes proposés, allant de paysages enneigés à des jungles luxuriantes, offrent une diversité de décors et d’obstacles.
L’une des forces du jeu réside dans sa bande-son, composée par David Wise, célèbre pour son travail sur des jeux cultes comme Donkey Kong Country ou Yooka-Laylee. Sa musique, qui mêle mélodies nostalgiques, sons modernes et percussions, enrichit l’ambiance du jeu et rappelle aux fans de longue date les jeux de plateforme des années 90.
Une exploration qui « paie » … ou pas !
Le jeu inclut plusieurs types de collectibles : en plus des lettres N-I-K-O cachées dans chaque niveau et que l’on ramasse dans l’ordre, on trouve aussi des libellules dorées dispersées dans les décors. Ces éléments, bien que pour la plupart facultatifs, permettent aux joueurs les plus motivés de finir le jeu parfaitement.
Dans Nikoderiko, l’exploration sera payante car certaines zones cachent des minis jeux (ramasser toutes les étoiles présentes avant le temps imparti, tuer tous les ennemis, etc.) qui vous donneront une clé. Dommage que cette clé ne sert finalement à rien.
Enfin, à partir d’un certain stade, des coffres peuvent être achetés (auprès d’un marchand, depuis la carte du monde) pour débloquer des éléments esthétiques, un choix qui peut diviser les joueurs en fonction de leur préférence pour ce type de contenu et qui avant la sortie du dernier patch étaient bien trop élévées.
Dans Nikoderiko, les trophées ne sont quant à eux pas difficiles à obtenir. Seul l’un d’entre eux nécessitera de terminer le jeu sans mourir. Et attention, si vous êtes morts une fois c’est définitivement trop tard. Il faudra soit recommencer l’aventure sur un slot de sauvegarde tout neuf, soit backuper consciencieusement votre sauvegarde sur le cloud. C’est vraiment dommage qu’il ne faille pas tout simplement recommencer le niveau d’autant que pendant un niveau et à la fin de celui-ci (écran récapitulatif), le compteur de morts s’affiche bien (avec un symbole de tête de mort), mais que cet indicateur n’apparaît plus sur la carte du monde contrairement aux autres collectibles (lettres N-I-K-O, clé, etc.)
Nikoderiko est un bon jeu qui respire les années 90
Nikoderiko: The Magical World est une aventure captivante, offrant une direction artistique charmante, une bande-son nostalgique et des niveaux variés. Bien que le jeu n’innove pas profondément, il réussit à captiver les amateurs de plateformes par son esthétique et sa jouabilité accessible. La possibilité de vivre l’aventure en coopération locale en fait un jeu très familial. Cependant, une difficulté parfois inégale et des « morts » comptabilisées directement dans le slot de sauvegarde pourra frustrer les amateurs de trophées platine.
Points Positifs :
- Univers visuel coloré et direction artistique soignée
- Bande-son immersive de David Wise
- Mode coopératif en local pour jouer à deux
- Combats de boss variés et engageants
Points Négatifs :
- Présence de lootboxes non essentielles
- Peu d’innovations dans le gameplay de plateforme
- Difficulté parfois inconstante