Disponible depuis 3 ans sur PC, je n’ai découvert DARQ que cette année sur PS5. Et autant vous dire que c’est mon coup de coeur de 2022.

DARQ : Ultimate Edition

Sorti en 2019 sur PC, le jeu DARQ , développé par le studio Unfold Games a reçu de nombreux prix dont celui du meilleur jeu de l’année lors de l’Overcome Festival mais aussi celui du « Webby Award for Independent Creator » en 2022. D’après Métacritic, il est devenu le 43ème jeu le plus partagé en 2019 sur PC.

DARQ

Le 10 novembre, DARQ est sorti en édition physique sur les consoles de salon (Xbox Series x, PS5, Nitendo Switch) dans une Ultimate Edition. Celle-ci comprend le jeu de base mais aussi les deux extensions, « La tour » et « La crypte ». Ce sont en réalité deux niveaux supplémentaires un peu plus corsé que les niveaux de base du jeu. Toujours dans cette Ultimate Edition, les amoureux du physique pourront retrouver un mini artbook et 16 autocollants. Des codes de téléchargement vous permettent de télécharger la bande son et le comics « DARQ Dream Journal » (que vous pouvez lire dans le jeu à condition d’avoir trouvé toutes les pages).

Alone in the DARQ

DARQ raconte l’histoire de Lloyd, un jeune garçon qui doit combattre ses peurs. Chaque niveau débute de la même manière : vous devez vous allonger dans votre lit pour que le cauchemar commence. Le jeu de base possède 6 niveaux, tous à l’esthétique finement travaillée. Les teintes de couleurs utilisées sont très sombres et se rapprochent du noir et blanc. Même si le jeu est en 2.5D (à défilement horizontal), les décors de fond et de premier plan sont eux travaillés, animés et parfois servent la narration et sont utilisés pour surprendre le joueur. L’ambiance très « Burtonesque » dont je suis un fan de la première heure, est omniprésente.

Cette esthétique est associée à une bande son correcte et des effets sonores qui m’ont fait sursauter plusieurs fois. Malgré tout, on ne parle pas ici d’un survival horror, car vous n’aurez que très peu de phases de speedrun où vous devrez fuir un ennemi.

Le jeu n’est pas aussi « traumatisant » que l’on pourrait croire. En tout cas pas pour des adultes qui ont joué à des titres de Shinji Mikami comme The Evil Within ou Resident Evil.

Il fait tout DARQ ici…

DARQ possède un gameplay atypique qui m’a beaucoup plu, quoique un peu surpris au début. En effet, la particularité est que vous pouvez vous déplacer sur les murs mais aussi au plafond. Imaginez une pièce avec un mur à droite. Vous continuez et hop vous vous retrouvez à marcher sur le mur. Continuez et vous êtes en train de marcher au plafond. Mais comme la caméra vous suit, le plafond devient le sol. Ce fonctionnement est celui que vous trouverez en majeure partie dans les niveaux, même ceux des extensions. Mais d’autres surprises vous réservent « dans la progression ».

Pour le reste, DARQ fonctionne comme un « Point & Click » classique. Vous trouvez des objets qui servent à ouvrir des portes, manipuler des mécanismes, etc. afin de débloquer d’autres objets et ainsi de suite. J’ai beaucoup aimé les différentes énigmes proposées dans l’aventure. Et je dois dire que certaines m’ont vraiment posé problème alors que j’adore ce genre de jeux et que DARQ ne réinvente pas globalement la roue. Les phases de puzzle/games sont assez peaufinés mais ne sont pas aléatoires. Ce qui fait que l’on peut les rejouer sans problème, assez rapidement une fois maitrisées.

En réalité j’ai trouvé que la difficulté se trouvait dans les niveaux bonus : La Tour et La Crypte. Ceux du jeu de base sont plutôt courts et se terminent assez vite, même la première fois. Un autre challenge réside également dans la récolte des différents collectibles.

L’émotion avant tout

J’ai terminé DARQ entre 3 et 4 heures (trophée platine en poche). J’ai assez pris mon temps, notamment pour chercher les collectibles. J’ai d’ailleurs recommencé plusieurs fois certains niveaux pour en trouver certains.

J’ai tellement adoré l’ambiance visuelle et sonore de DARQ si bien que je l’ai trouvé bien trop court. J’adore ces jeux indépendants, dont le moindre détail a été pensé, calculé et minutieusement travaillé.

DARQ est vraiment mon coup de coeur de jeu indépendant pour cette fin d’année et si vous n’y aviez pas joué, je vous le conseille fortement.

Points positifs :

  • Ambiance visuelle à la Tim Burton
  • Un sound design excellent
  • Énigmes intéressantes
  • Des niveaux bonus plus tordus que ceux de base
  • Quelques jump-scares bien amenés

Points négatifs :

  • Finalement trop court
  • Rejouabilité inexistante
  • Histoire un peu tordue : quel est le mot de la fin ? le message ?
17/20

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