Officiellement disponible aujourd’hui, je vous livre mon avis sur Death or Treat, un roguelite indépendant.

Death or Treat, le roguelite indé

Death or Treat est un roguelite 2D créé par Saona Studios. C’est le premier jeu de ce studio Madrilène. J’adore de plus en plus les roguelite (un genre que je connaissais peu), et après avoir terminé Returnal, Hadès ou encore Ship of Fools, je dois dire que Death or Treat est plutôt rafraîchissant.

Le jeu narre l’histoire de Scary, un fantôme propriétaire de Ghost Mart, la plus grande usine de fabrication de bonbons pour Halloween. Le monde est envahi par le Storyum que le méchant Clark Fackerberg produit et distribue à Hallow Town. Scary devra sauver sauver Hallow Town de son emprise à travers 4 niveaux : DarkChat (laboratoire de Storyum), RipTok (un sede d’application les plus utilisées), DevilTube (influenceurs qui distribuent le Storyum) et Faceboo qui en fait la promotion.

Death or Treat

Comme vous pouvez le voir avec ces quelques noms, le jeu regorge d’humour. D’ailleurs n’hésitez pas à vous arrêter et analyser certains décors bien pensés et au nombreux clins d’oeils aux plateformes sociales.

Un gameplay nerveux mais bien pensé

Sans surprises, on retrouve dans Death or Treat les mécaniques inhérentes au genre roguelite. Vous commencez les premières parties avec un bâton et un sursaut (à choisir parmi trois), sorte de pouvoir puissant que vous ne pouvez déclencher qu’après avoir recharger la jauge adéquate (en tuant des ennemis).

Les 4 mondes sont divisés en zones, générées aléatoirement. Vous n’êtes pas obligés cependant de tuer l’ensemble des ennemis de la zone pour passer à la suivante. Toutefois dans le niveau de DevilTube par exemple, vous devrez parfois trouver une clé vous permettant de passer à la zone suivante.

Côté compétences, Scary peut faire un double saut, une esquive (déplacement rapide vers l’avant), et attaquer avec ou . Sachant que l’attaque avec la touche est plus puissante mais s’exécute plus lentement. Le petit fantôme peut également activer un sursaut, une attaque spéciale et dévastatrice si la jauge correspondante est pleine.

Si vous mourrez, vous devez choisir quels ingrédients garder dans votre sac (d’où la nécessité d’augmenter la capacité de sa besace) et vous retournez à Hallow Town. Vous conservez en revanche l’intégralité de vos bonbons.

test death or treat mort scaled

Bien entendu la plupart des zones regorgent de trésors qui vous donneront des ingrédients. Avant chaque boss également, le Chapelier vous proposera des décoctions dont le contenu peut être soit un/plusieurs malus soit un/plusieurs bonus mais vous ne le savez pas avant d’acheter. Vous pouvez également choisir un atout parmi deux choix.

Pas de bonbons, pas de pouvoirs

Le monde de Death or Treat est régi par les bonbons. Mais ce n’est pas le seul ingrédient indispensable à votre survie (et en plus c’est bourré de sucres). En effet, si ceux-ci se récoltent assez vite dans l’ensemble, en cassant des coffres ou en tuant des ennemis, vous pourrez également se procurer d’autres ressources : aile de chauve-souris, graine de citrouille, pierre de marbre, rubis, etc.

Les ingrédients sont nombreux (environ une vingtaine) et ils vous serviront à plusieurs choses : acheter des armes, acquérir des améliorations pour vos sursauts, débloquer d’autres emplacements dans votre sac. Vous pouvez même échanger des matériaux contre d’autres.

A noter que vous devez choisir l’arme et le sursaut avant de commencer une partie.

Mais avant de pouvoir débloquer toutes ces boutiques, vous devrez les restaurer, là encore contre des bonbons et des ingrédients. Il y a 5 boutiques différentes à déverrouiller.

A noter que les PNJ vous proposant leurs services ont eux aussi des noms à mourir de rire. A l’instar de Joe Byte Them (Joe Biden) le vampire.

Vous pouvez également débloquer (contre des bonbons et des ingrédients) des portails vous permettant de voyager instantanément vers l’un des 4 niveaux.

Une pépite indé ?

Je dois vous avouer que Death or Treat est un réel coup de cœur. C’est vraiment dommage que le jeu soit passé presque inaperçu et c’est parfois le cas avec les jeux indé et surtout les premiers jeux d’un studio. Ce test est aussi là pour vous le faire découvrir.

Savoureux mélange de plateformes et de roguelite, avec beaucoup, beaucoup d’humour, Death or Treat est un jeu savamment pensé. Tout est fait pour que les parties deviennent de plus en plus addictives malgré le faible nombre de niveaux (4 au total).

Les décors sont généreux à la fois au premier et en arrière-plan. Il y a beaucoup de stratégie durant les combats de boss. Dommage que le bestiaire soit si peu fourni et soit ressemblant au fil des niveaux.

Points positifs :

  • Bonne finition globale
  • Bonne rejouabilité et très addictif
  • Un peu de challenge
  • Beaucoup de jeux de mots et d’humour dans les textes ou les noms des personnages
  • La stratégie contre les boss
  • Pas de trophées liés à des choses aléatoires
  • Suivi des trophées disponible
  • Version physique disponible en juin !

Points négatifs :

  • Certains textes qui n’ont pas été traduits
  • Lags quand on ramasse trop d’objets (pas totalement corrigé avec le patch day one)
  • Pas de son ou de message de confirmation quand on achète des objets
  • Impossible d’augmenter la taille des sous-titres
  • Devoir systématiquement choisir une arme et une attaque spéciale avant de partir (ou de garder le choix par défaut c’est-à-dire l’arme la plus faible)
  • Bestiaire peu fourni
16/20

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