Je vous propose aujourd’hui mon avis sur SturmFront – The Mutant War, un twin-stick shooter bien nerveux, qui défoule !
Ça se passe en 1984
SturmFront The Mutant War est un twin-stick shooter initialement sorti sur la PlayStation Vita, en 2021. Le développeur, Andrade Games, a ensuite porté son jeu sur PlayStation 4 (et Xbox One, Switch et PC) en 2017. Mais ça, c’était pour les versions digitales. L’année dernière, en collaboration avec Red Art Games, le jeu est sorti au format physique. C’est pour ma part cette version que j’ai testée.
L’histoire se déroule en 1984. Un mystérieux virus infecte les humains et les transforme en d’horribles mutants sans âme. Pour faire face à cette épidémie, le Docteur Hartmuth Griesgram créa un prototype nommé SturmFront.
SturmFront est en réalité un robot mi-humain, mi-cyborg. Vous incarnez Siegfried von Hammerstein, l’un de ces robots. Votre mission sera d’éliminer tous les mutants et de rétablir la paix.
Un twin-stick shooter bien nerveux !
SturmFront fonctionne comme tous les autres twin-sticks shooters du même genre. Le joystick gauche sert à vous déplacer, celui de droite à viser. Plusieurs touches permettent ensuite de tirer. Mais en réalité il n’y a que deux tirs possibles : une arme de base, et un lance-flammes.
Durant les 9 niveaux qui peupleront votre aventure, vous pourrez ramasser d’autres armes. Si votre arme principale a des munitions illimitées, ce n’est pas le cas des armes que vous ramasserez. Parmi elles, un canon plasma, un lance-roquettes, un lance-disques, etc. Elles sont toutes dévastatrices et font d’énormes dégâts.
Aucune arme ne peut remplacer le lance-flammes. Celui-ci vous sera très utile pour vous débarrasser des nids où prolifèrent les mutants, ainsi que pour effacer à l’écran les bullets qui viennent vers vous.
Par ailleurs votre capacité d’utilisation du lance-flammes est limitée et vous devrez ramasser de précieux bidons d’essence pour continuer à vous en servir. Heureusement vous en trouverez beaucoup.
Le jeu propose également d’améliorer la puissance de votre arme principale en ramassant des items power-ups. Siegfried possède 3 points de vie et si vous les perdez tous, vous devrez recommencer le niveau en cours.
Du shoot sous fond de Heavy Metal
La bande son « heavy-metalleuse » colle parfaitement à ce type de jeu. Créée par Erzen Luboja, elle décuple encore plus l’envie de tout défourailler sur son passage. Les effets sonores sont aussi bien réussis, et Siegfried se permet même des petites remarques quand vous ramassez les items (« gazoline »).
Les graphismes quant à eux sont corrects et variés. Les 9 niveaux se suivent mais ne se ressemblent pas. Certains d’entre eux se terminent par un combat contre un boss, parfois accompagné de sbires. Je regrette que ces combats se fassent dans une salle fermée, la plupart du temps assez petite. J’aurai bien aimé des combats de boss dans un « monde ouvert ».
Le jeu est hélas assez court. Comptez environ une heure pour venir de l’aventure. Une fois le jeu terminé une première fois, vous débloquez le mode « hard ». Si vous souhaitez obtenir le trophée platine, vous devrez passer par là, ainsi que terminer le jeu sans mourir. Ca peut se faire en facile, je n’y suis pas encore arrivé, mais c’est largement jouable (gardez les items d’armes et prenez en un avant d’entrer dans la salle des boss …).
Un jeu qui défoule
Je me suis bien amusé sur SturmFront The Mutant War. C’est le genre de jeu où l’on pose clairement son cerveau mais ça fait beaucoup de bien. Le jeu est assez court mais permet justement de se défouler une petite heure avant de passer à autre chose.
Je vous le recommande chaudement si vous ne l’avez pas essayé (ou si vous aimez la version sur PS Vita).
Points positifs :
- Bon défouloir
- Un bon panel d’armes dévastatrices
- Les boss superbes
- Les têtes de mort pour en apprendre plus sur le lore
- Des graphismes et une bande-son qui collent bien à l’univers du jeu
Points négatifs :
- Assez court
- Peu de rejouabilité
- Les déplacements de Siegfried un peu lents
- Une coop aurait été sympa
- Anglais uniquement